Messages : 909 Date d'inscription : 16/04/2012 Localisation : Issy-Les-Moulineaux
Sujet: 21 - Mézilles - 6 septembre 2014 Mar 9 Sep 2014 - 21:49
Charly Le Blanc, et plusieurs de ses sympathisants, étaient une nouvelle fois présents.
Site internet du journal "L'yonne Républicaine" (7 septembre) :
Au moins 500 marcheurs ont dénoncé la vivisection samedi
Des manifestants de toute l'Europe ont nourri le cortège samedi à Mézilles, répondant à l'appel du Collectif contre l'expérimentation et l'exploitation animales (CCE²A). - Vincent THOMAS
Le centre d’élevage du domaine des Souches (CEDS) comme destination, un cortège européen de 500 marcheurs minimum donnait de la voix samedi à Mézilles, contre la vivisection. Le Collectif contre l'expérimentation et l'exploitation animales (CCE²A), à l'initiative de cette manifestation record, pousse son estimation à un millier de personnes.
Organisée depuis cinq ans en Puisaye, cette "marche pacifique" en faveur de la cause animale a pu compter avec des militants de toute l'Europe. Le rendez-vous mobilisait également une cinquantaine de gendarmes mobiles.
Site internet du journal "L'yonne Républicaine" (6 septembre) :
Au domaine des Souches, l’équipe de Michel Carré élève des beagles en vue d’expérimentations
Depuis 1974, Michel Carré, le propriétaire du Centre d’élevage du domaine des Souches de Mézilles, fournit des chiens aux « leaders français du médicament » pour des expérimentations.
Michel Carré se défend d’être « un tortionnaire ». Tout comme il assure que ses dix-huit salariés « sont des gens compétents et respectueux des animaux ». Pourtant, depuis cinq ans, à Mézilles, des centaines de manifestants pour la défense de la cause animale se déplacent début septembre devant son Centre d’élevage du domaine des Souches (CEDS). Ce sera encore le cas demain.
C’est en 1974 que Michel Carré, chercheur diplômé en nutrition et physiologie animale, a créé avec son épouse cette société dédiée à la recherche médicale et à l’expérimentation que. « À l’époque, il y avait un vrai besoin d’élevage spécialisé en France. Il s’agissait aussi de crédibiliser l’origine des animaux car avant, elle pouvait être contestable », admet-il. Dans son domaine, le chercheur possède « entre 200 et 250 femelles reproductrices et 25 mâles reproducteurs ».
Des chiens de race beagle car plus propices aux expérimentations. « Il y a tout un suivi avec une gestion informatique des données : courbe de poids, carnet de santé, visite clinique… » Une batterie d’examens pour fournir « des animaux les plus sains possibles » à ses clients, « les leaders français du médicament vétérinaire » comme Sanofi ou Virbac. Michel Carré livre aussi des chiens aux « sous-traitants des laboratoires » et aux facultés ou écoles vétérinaires, pour la recherche. « Certains vont servir pour la sécurité des médicaments » car l’expérimentation sur plusieurs espèces est obligatoire avant la commercialisation des médicaments dédiés à l’homme mais aussi à l’animal.
Toutes ses activités sont « très encadrées par la loi. Un comité d’éthique est chargé de mesurer l’impact sur les animaux », souligne le propriétaire du domaine des Souches. Greffes cardiaques grâce aux beagles Selon lui, l’animal reste « au service de l’homme » et ses détracteurs, les associations de défense des animaux, se trompent de combat. « Ces gens sont les premiers à utiliser des vaccins pour soigner leurs animaux. » Le chercheur, qui assure recevoir régulièrement des menaces de mort, cite Pasteur pour justifier son travail : « Les plus grands progrès, comme le vaccin contre la rage, ont été réalisés grâce aux expérimentations animales. » De la même manière, les greffes cardiaques sur les nouveaux nés ont d’abord été testées sur des beagles, « car leur cœur fait la même taille que celui d’un enfant ».
« On ne fait pas de l’expérimentation animale pour se faire plaisir, même si la plupart du temps, ils ne souffrent pas », nuance Michel Carré. « Il est possible que les progrès de la science permettent de la stopper un jour. »